un an après Fukishima
Un rapport de CEO (Corporate Europe Observatory) qui semble fort intéressant : l'industrie nucléaire aurait dépensé 20 millions d'euros et utilisé son réseau d'amis au sein de la commission et du parlement européens pour s'assurer que l'énergie nucléaire reste sur l'agenda en Europe, au détriment des énergies renouvelables.
Via le puissant outil de lobbying Foratom, la plateforme de technologie nucléoénergétique durable (Sustainable Nuclear Energy Technology Platform), d'autres plateformes technologiques et les groupes d'experts de la commission, l'industrie nucléaire a eu le souci de redorer le blason de l'énergie nucléaire comme "faiblement émittrice de CO2, compétitive et sure", menaçant que sans le nucléaire l'UE ne parviendrait pas à atteindre ses objectifs d'énergie durable.
Les efforts de lobbying ont été récompensés en décembre 2011 quand le commissaire à l'énergie a publié la feuille de route Energie 2050 déclarant que l'énergie nucléaire, comme option faiblement émittrice de CO2, resterait dans le mix énergétique de l'UE.
Amicalement.
Véronique Gallais
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