oragnisations chomeurs

Communiqué de presse
Collectif Les Raisons de la colère
 
Les organisations de chômeurs reçues par le cabinet Bertrand :

plus que jamais, vigilance et mobilisation !

Après plus d’un mois de silence de la part du gouvernement et à l’annonce d’un mouvement de protestation dans toute la France, les organisations de chômeurs réunies dans le collectif des Raisons de la colère seront reçues aujourd’hui par le cabinet du ministre du Travail, Xavier Bertrand. Elles feront part de leurs propositions relatives à l’emploi et à la situation des chômeurs, thèmes principaux du sommet du 18 janvier 2012.

Cette rencontre ne doit pas faire oublier que les organisations de chômeurs exigent toujours de participer au sommet du 18 janvier, où se retrouveront le gouvernement et les partenaires sociaux, qui, une fois encore, parleront du chômage sans les chômeurs !
Et c’est pour cette raison que, malgré cette rencontre, les organisations de chômeurs participent et soutiennent les actions de mobilisations des précaires dans toute la France organisée aujourd’hui.
 
Les organisations de chômeurs veulent d’abord réagir aux effets d’annonces gouvernementaux.
La formation, nécessaire, ne peut être la solution miracle au chômage, alors qu’il y a tout au plus 500 000 emplois vacants pour près de 5 millions de chômeurs en France, pour beaucoup déjà formés, voire sur-diplômés ! Elle doit rester au choix des personnes, et n’est utile que si elle débouche sur une embauche.
Le chômage partiel, déjà utilisé, n’est qu’une façon de diminuer le temps de travail, mais surtout les revenus, le tout à la seule discrétion de l’employeur. Il n’est, en plus bien souvent qu’un sas qui conduit aux licenciements !
La flexibilité du travail signifie surtout la flexibilité du travailleur face à des exigences qu’il ne maîtrise pas. Il n’est plus tolérable que les salariés soient la variable d’ajustement des entreprises !
 
Face à ces pis-allers de circonstances, les organisations de chômeurs appellent une vision radicalement différente, et feront des propositions sur les questions cruciales de l’emploi, de la formation et de l’indemnisation des chômeurs et précaires
 
Nous demandons, au-delà des réformes majeures du système d’accompagnement et d’indemnisation des sans-emploi, et compte tenu de la gravité de la situation, des mesures d’urgence pour les chômeurs et précaires, avec une revalorisation immédiate de 250 euros des minima sociaux.




20/01/2012

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