nucleaire
Le cycliste de Tchernobyl
Javier Sebastian – traduit de l’espagnol par François Gaudry - éditions Métaillié
Quand le responsable des « Poids et Mesures « de l’Espagne remarque que le vieux monsieur assis dans ce restaurant des Champs Élysées se retrouve seul après que la dame qui l’accompagnait le laisse, il ne peut s’empêcher de lui venir en aide quand il semble tomber. Ne parlant pas sa langue, il lui laisse son stylo pour qu’il puisse s’exprime. En partant, il signale au serveur du restaurant :
« Cet homme a l’air abandonné. »
En faisant ce geste pourtant s simple, il ne sait pas encore que sa vie va être bouleversée et que ce vieux monsieur n’est autre que le physicien nucléaire Vassili B. Nesterenko qui a quitté Pripiat et qui cherche de l’aide.
Sous la forme d’allers et retours entre Tchernobyl, sa zone contaminée, ses habitants qui refusent de la quitter et tentent désespérément d’y vivre et Paris, le roman nous plonge dans l’horreur post nucléaire, les mensonges d’état et la fuite de cet homme recherché par le KGB pour les avoir dénoncés. Mais l’écriture toute en finesse de Sebastian nous permet d’affronter le pire et nous éclaire admirablement sur ce que doivent subir les rescapés de Fukushima aujourd’hui.
Absolument indispensable !!!!!
Luttons encore et toujours contre cette arme de destruction massive aux mains se soit disant experts incompétents