fermeture des gare Cevenoles
veuillez trouver ci-après un descriptif d'un mouvement de mobilisation
des populations cévenoles déterminées à pouvoir vivre décemment dans
leurs communes et qui se battent pour demander la réouverture des
guichets de gares qui viennent d'être fermés.
Cette lutte est coordonnée par le Comité de Défense des Services
Publics et des Usagers dans les Hautes Cévennes.
son président : Claude Magnien <claude.magniem@orange.fr>
son secrétaire : André Joffart <a.joffart@wanadoo.fr>
son blog : http://servicespublicshautescevennes.over-blog.com/
Merci de votre lecture
Comme la SNCF a porté plainte contre le président ( voir plus loin) il est possible qu'il faille prendre un avocat. Auriez-vous un nom à suggérer d'avocat qui défend parfois des militants (plutôt sur Ales)?
Cordialement
Franck BERNON (adhérent d'ATTAC)
f.bernon@wanadoo.fr
La Boissière 30450 Malons
Résumé de cette affaire:
"Révolte populaire en Cévennes"
La SNCF a fermé depuis le 1er janvier les guichets (information des
usagers et vente des billets) des gares de Villefort, Génolhac et La
Grand Combe, sur la ligne Nîmes - Clermont Ferrand ( dite "ligne du
Cévenol").
Elle l'a décidé sans concertation avec le Conseil Régional (Languedoc
Roussillon).
Cette fermeture contrevient à la convention Région/ SNCF 2007-2014,
qui prévoit dans son avenant 7 que les horaires d'ouverture des
guichets ne peuvent être modifiés qu'à la marge. Le Conseil Régional a
décidé de proroger cette convention pour un an, attendant ainsi la
fusion de la région avec Midi-Pyrénées pour en négocier une nouvelle.
La signature de cette prorogation par la SNCF se fait attendre.
Depuis 3 mois, avec le Comité de défense des services publics et des
usagers dans les Hautes-Cévennes, les habitants et les élus locaux
bataillent avec une grande énergie contre cette mesure inacceptable
(et très probablement illégale). Cette fermeture affecte gravement
l'avenir de ces territoires. Où est l'égalité territoriale lorsque les
services publics y sont démantelés morceau par morceau ? Il en va de
la possibilité de vie et d'installation dans ces cantons.
La SNCF argue qu'il s'agit d'une mesure d'économie, pourtant l'agent
SNCF qui, jusqu'à présent, était affecté à la circulation des trains
et au guichet, restera présent en gare pour la circulation mais ne
pourra pas vendre de billets et ne sera pas censé donner des
informations ( les ordinateurs ont été débranchés). Il n'y a pas
d'économie globale, il s'agit "simplement" d'une sombre "tambouille"
budgétaire entre les branches de la SNCF
L'alternative suggérée par la SNCF pour les billets nécessitant
correspondance ou réservation serait d'utiliser internet. Ce scénario
néglige totalement deux éléments : la géographie (zones blanches pour
le haut débit et la téléphonie mobile) et la structure générationnelle
et sociologique de la population.
Ces gares et leurs guichets sont vitales pour l'économie des Hautes-
Cévennes : structures scolaires, établissements de santé ou d'aide par
le travail aux handicapés, Parc National des Cévennes, randonnées
pédestres... Sans compter les craintes pour l'existence même de la
ligne que ces fermetures ne manquent pas de susciter : la baisse
d'activité et de chiffre d'affaire dus à ces fermetures servant
d'argument à La SNCF pour réduire encore le trafic, etc...Le
remplacement des trains par des cars serait absurde tant du point de
vue écologique que compte tenu des contraintes géographiques et
climatiques.
Aux difficultés déjà existantes de ces territoires : éloignement et
raréfaction de nombreux services, difficultés de circulation (et
encore plus en hiver), fracture numérique, vient s'ajouter une
fracture ferroviaire.
Trop c'est trop !
La Région, se déclare en accord avec les citoyens qui protestent
contre cette fermeture mais elle se montre juqu'alors incapable
d'apporter une solution à ce conflit, alors qu'elle est l'Autorité
Organisatrice des Transports et qu'à ce titre elle est responsable du
bon fonctionnement du service public et garante du respect des
conventions passées avec la SNCF .
Aux dernières nouvelles, la SNCF vient de porter plainte contre le
Président du comité pour "entraves à la circulation des trains" (lors
de plusieurs manifestations, des trains ont été retardés en gare de
Génolhac). Elle peut être assurée qu'un grand nombre de personnes vont
demander à être entendues conjointement et solidairement lors de sa
convocation à la gendarmerie le 17 février.
La mobilisation a arraché la promesse de la tenue le 19 février d'une
table ronde organisée par le Sous-Préfet d'Alès avec tous les acteurs
: Comité, élus locaux, SNCF, Région, et aussi Etat (car le Cévenol est
un Train d'Equilibre du Territoire). Tous les citoyens concernés
veulent croire qu'elle débouchera sur la réouverture des guichets.
En tous cas, ces citoyens, convaincus que cette fermeture absurde
bafoue dans les grandes largeurs les principes de service public : des
mêmes droits et services sur tout le territoire, ne baisseront pas les
bras et continueront le combat.
des populations cévenoles déterminées à pouvoir vivre décemment dans
leurs communes et qui se battent pour demander la réouverture des
guichets de gares qui viennent d'être fermés.
Cette lutte est coordonnée par le Comité de Défense des Services
Publics et des Usagers dans les Hautes Cévennes.
son président : Claude Magnien <claude.magniem@orange.fr>
son secrétaire : André Joffart <a.joffart@wanadoo.fr>
son blog : http://servicespublicshautescevennes.over-blog.com/
Merci de votre lecture
Comme la SNCF a porté plainte contre le président ( voir plus loin) il est possible qu'il faille prendre un avocat. Auriez-vous un nom à suggérer d'avocat qui défend parfois des militants (plutôt sur Ales)?
Cordialement
Franck BERNON (adhérent d'ATTAC)
f.bernon@wanadoo.fr
La Boissière 30450 Malons
Résumé de cette affaire:
"Révolte populaire en Cévennes"
La SNCF a fermé depuis le 1er janvier les guichets (information des
usagers et vente des billets) des gares de Villefort, Génolhac et La
Grand Combe, sur la ligne Nîmes - Clermont Ferrand ( dite "ligne du
Cévenol").
Elle l'a décidé sans concertation avec le Conseil Régional (Languedoc
Roussillon).
Cette fermeture contrevient à la convention Région/ SNCF 2007-2014,
qui prévoit dans son avenant 7 que les horaires d'ouverture des
guichets ne peuvent être modifiés qu'à la marge. Le Conseil Régional a
décidé de proroger cette convention pour un an, attendant ainsi la
fusion de la région avec Midi-Pyrénées pour en négocier une nouvelle.
La signature de cette prorogation par la SNCF se fait attendre.
Depuis 3 mois, avec le Comité de défense des services publics et des
usagers dans les Hautes-Cévennes, les habitants et les élus locaux
bataillent avec une grande énergie contre cette mesure inacceptable
(et très probablement illégale). Cette fermeture affecte gravement
l'avenir de ces territoires. Où est l'égalité territoriale lorsque les
services publics y sont démantelés morceau par morceau ? Il en va de
la possibilité de vie et d'installation dans ces cantons.
La SNCF argue qu'il s'agit d'une mesure d'économie, pourtant l'agent
SNCF qui, jusqu'à présent, était affecté à la circulation des trains
et au guichet, restera présent en gare pour la circulation mais ne
pourra pas vendre de billets et ne sera pas censé donner des
informations ( les ordinateurs ont été débranchés). Il n'y a pas
d'économie globale, il s'agit "simplement" d'une sombre "tambouille"
budgétaire entre les branches de la SNCF
L'alternative suggérée par la SNCF pour les billets nécessitant
correspondance ou réservation serait d'utiliser internet. Ce scénario
néglige totalement deux éléments : la géographie (zones blanches pour
le haut débit et la téléphonie mobile) et la structure générationnelle
et sociologique de la population.
Ces gares et leurs guichets sont vitales pour l'économie des Hautes-
Cévennes : structures scolaires, établissements de santé ou d'aide par
le travail aux handicapés, Parc National des Cévennes, randonnées
pédestres... Sans compter les craintes pour l'existence même de la
ligne que ces fermetures ne manquent pas de susciter : la baisse
d'activité et de chiffre d'affaire dus à ces fermetures servant
d'argument à La SNCF pour réduire encore le trafic, etc...Le
remplacement des trains par des cars serait absurde tant du point de
vue écologique que compte tenu des contraintes géographiques et
climatiques.
Aux difficultés déjà existantes de ces territoires : éloignement et
raréfaction de nombreux services, difficultés de circulation (et
encore plus en hiver), fracture numérique, vient s'ajouter une
fracture ferroviaire.
Trop c'est trop !
La Région, se déclare en accord avec les citoyens qui protestent
contre cette fermeture mais elle se montre juqu'alors incapable
d'apporter une solution à ce conflit, alors qu'elle est l'Autorité
Organisatrice des Transports et qu'à ce titre elle est responsable du
bon fonctionnement du service public et garante du respect des
conventions passées avec la SNCF .
Aux dernières nouvelles, la SNCF vient de porter plainte contre le
Président du comité pour "entraves à la circulation des trains" (lors
de plusieurs manifestations, des trains ont été retardés en gare de
Génolhac). Elle peut être assurée qu'un grand nombre de personnes vont
demander à être entendues conjointement et solidairement lors de sa
convocation à la gendarmerie le 17 février.
La mobilisation a arraché la promesse de la tenue le 19 février d'une
table ronde organisée par le Sous-Préfet d'Alès avec tous les acteurs
: Comité, élus locaux, SNCF, Région, et aussi Etat (car le Cévenol est
un Train d'Equilibre du Territoire). Tous les citoyens concernés
veulent croire qu'elle débouchera sur la réouverture des guichets.
En tous cas, ces citoyens, convaincus que cette fermeture absurde
bafoue dans les grandes largeurs les principes de service public : des
mêmes droits et services sur tout le territoire, ne baisseront pas les
bras et continueront le combat.