contre le nucléaire

préface de J. TESTARD au livre d’Alain Dubois : Un biologiste contre le nucléaire, Berg international,
2012

http://www.france.attac.org/archives/spip.php?article12582

" Les partisans du nucléaire ont défini un seuil de radiations qui permettrait de « coexister " avec cette industrie. Il n’y a aucun seuil de radiation tolérable si on veut préserver la santé des êtres vivants car toute nouvelle contamination, serait-ce à dose infinitésimale, vient se cumuler avec les contaminations antérieures pour produire des altérations physiologiques et surtout créer une situation propice à des mutations du génome.Le parallèle avec les plantes génétiquement modifiées (PGM) est frappant : là aussi un seuil artificiel (0,9% decontamination dans les aliments) a été défini et, comme les plantes modifiées sont toujours susceptibles d’infiltrer la sphère biologique, on a poussé l’hypocrisie jusqu’à définir des règles de bonnes pratiques, dites « de coexistence », qui bloqueraient les transgènes (ces constructions génétiques introduites dans la PGM) à l’orée du champ, tout comme le nuage de Tchernobyl a été bloqué à nos frontières…L’arbitraire (et donc la non scientificité) de tels
seuils est révélé quand, après la catastrophe de Fukushima, la « dose maximum admissible » de radioactivité a été relevée de 1 à 20 mSv pour les écoliers, et à 250 mSv pour les liquidateurs, malgré les protestations de la population locale. Pour démontrer les effets mutagènes du nucléaire Jean Rostand postulait qu’il faudrait voir les gènes et c’est une des fonctions qu’il donnait à son Institut de la Vie organisme savant pour gérer le devenir du vivant et protéger les hommes des périls naturels, militaires ou industriels."

@ lire donc



15/03/2012

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