chut on tue !

Dans de nombreux pays on tue les écolos qui dérangent. Le dernier jour du Sommet de la terre à Rio, Almir Nogeira de Amorim et son ami Joao Luis Telles Penetra partaient à la pêche dans la baie de Guanabara. Outre leur métier de pâcheurs, les 2 hommes dirigeaient l'association Homens e Mulheres do Mar (Adhomar) créée en 2010 pour lutter contre la construction de gazoducs devant relier la baie à une nouvelle raffinerie gérée par Petrobra, cie nationale pétrolière du Brésil. Le problème qu'ils mettaient en lumière, protection des moyens de subsistance des personnes qui utilisent les ressources naturelles, était un point clé de la conférence "Rio+20". Deux jours plus tard on a découvert le cors des deux hommes : l'un s'est échoué sur lerivage pieds et poings liés, l'autre a été retrouvé en mer étranglé et attaché à son bateau. Depuis la création de l'association 2 autres militants ont été assassinés. Jusqu'à présent personne n'a été inculpé et la raffinerie devrait ouvrir début 2014.

 

Aux Philippines, un fonctionnaire qui luttait contre un projet de barrage dans le sud de l'ile de Mindanao a été tué par balle.  Margarito Cabal rentrait chez lui après avoir visité un des 21 villages qui doivent disparaître sous les eaux à cause de projet de barrage hydroélectrique Pulangi V. Son agresseur a réussi à s'achapper et on ignore son identité. Et les exemples se multiplient partout, au Cambodge un record a été battu en 2012 en terme de violation des droits de l'homme. Les militants qui luttent contre les abattages d'arbres illégaux et à l'accaparement des terres, sont le cible des force de sécurité de l'Etat et de gangsters qui travaillent pour les entreprises.

 

source : Yale environment 360 - New Haven



04/04/2013

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