algues vertes

Le rapport du ministère de l'écologie sur le coût des pollutions de l'eau d'origine agricole (la dépollution du stock des eaux souterraines en France reviendrait à 522 milliards d'euros), dont les grandes lignes ont été rendues publiques par Le Télégramme aujourd'hui, conforte totalement l'UDB et ses élus dans leur positionnement.

 

Nous aurons évidemment l'occasion de le souligner la semaine prochaine lors de la prochaine session plénière du CR B4.

Une agriculture qui pollue, qui fait payer le coût de ses pollutions à la société (l'agriculture ne prend en charge que 7% des dépenses des agences de l'eau consacrées à la lutte contre les pollutions agricoles), tout en concentrant son activité sur un nombre de paysans toujours plus faible (et dont le nombre baisse plus vite en Bretagne qu'ailleurs), c'est un système qui est peut-être viable encore quelque temps dans un marché capitaliste globalisé, où les rois de la production porcine intensive (Glon-Sanders pour ne pas les nommer) exportent leur savoir-faire au Vietnam avec l'appui politique du président du Conseil régional (la directrice des affaires internationales du Conseil régional est tombée à la renverse quand elle l'a découvert en lisant la presse), mais c'est un système de production de plus en plus hors-sol, à l'opposé d'un projet économique de territoire. Or, le développement territorial, à la base, c'est tout de même bien ce qui motive l'action d'un parti comme l'UDB.

 



30/10/2011

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